Espergesia - Abends | 2005
Compositeur : Abraham Padilla Benavides
Interprète : Josep-María Balanyà
Oeuvre d'après le poème "Espergesia" de César Vallejo, du recueil de poèmes "Los Heraldos Negros" (Lima - 1918) et le tableau "Feuer Abends" de Paul Klee, huile sur carton (37 cm x 36 cm , Musée d'Art Moderne, New York, 1929)
Dédié à ma mère : NORMA
Enregistré par Josep-María Balanyà en Espagne
Masterisé par Abraham Padilla au Global Artists Studio | Pérou
1. Lento, pensativo - loco - (pensativo)
Hay un vacío
en mi aire metafísico
que nadie ha de palpar:
el claustro de un silencio
que habló a flor de fuego
(Traduction)
Il y a un écart
dans mon air métaphysique
que personne ne devrait ressentir :
le cloître d'un silence
qui a parlé en feu
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2. Misterioso - delicado (dolce)
Todos saben que vivo,
que mastico... Y no saben
por qué en mi verso chirrían,
oscuro sinsabor de féretro,
luyidos vientos
desenroscados de la Esfinge
preguntona del Desierto
(Traduction)
Tout le monde sait que je vis,
Je mâche... et ils ne savent pas
pourquoi dans mon vers ils couinent,
goût de cercueil noir,
"luyidos" vents
dévissé du Sphinx
questionneur du désert
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3. Moderato - expresivo - pensativo
Todos saben... Y no saben
que la Luz es tísica,
y la Sombra gorda...
Y no saben que el Misterio sintetiza...
que él es la joroba
musical y triste que a distancia denuncia
el paso meridiano de las lindes a las lindes
(Traduction)
Tout le monde sait... et ils ne savent pas
que la Lumière est consommatrice,
et la ombre est grosse ...
Et ils ne savent pas que le Mystère synthétise...
qu'il est la bosse
musical et triste qu'il dénonce à distance
le passage méridien des frontières aux frontières
Epílogo
Yo nací un día
que Dios estuvo enfermo,
grave.
(Traduction)
Épilogue
Je suis né un jour
que Dieu était malade,
grave.
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